Dératisation, désinfection, désinsectisation: Prix à payer à Bruxelles
Prix dératisation:
Le prix fluctue en fonction de plusieurs paramètres. Par exemple en dératisation, il faut analyser le nombre de mètres carrés devant être traité. La grandeur diffèrera d’une maison à l’autre ou d’un appartement à l’autre. Faut-il aussi traiter le jardin ou la cave? Y a-t-il des ouvertures sur l’extérieur, laissant le passage libre aux rongeurs pouvant s’y engouffrer? Faut-il uniquement traiter le grenier? A-t-on à faire à des rats ou à des souris? L’infestation de rats ou de souris est-elle récente ou ancienne? Les rongeurs se promènent ils uniquement au ras du sol, ou ont-ils déjà élus domicile dans les faux plafonds ou les murs?
Différence entre produits professionnels et amateurs
Le client a t’il déjà essayé par lui-même une dératisation en achetant des produits au Brico ou ailleurs? Si c’est le cas, il y a de fortes chances qu’il a déjà créé une résistance aux produits qu’il a utilisé et que les souris ou rats qui s’en sortiront seront plus forts et donc plus difficiles à éliminer. Pourquoi? Car les produits non professionnels sont beaucoup moins efficaces que les produits professionnels utilisés par Clean Vermine, et des rongeurs costauds ingurgitant ces produits seront malades mais ne mourront pas. D’où la difficulté pour un dératiseur professionnel, de devoir utiliser plus de produits ou de réaliser plusieurs passages. Le prix de la dératisation dépendra de la réponse à ces questions.
Prix désinsectisation:
Le prix diffèrera en fonction de plusieurs paramètres. Par exemple en désinsectisation, il faut analyser à quel type d’insectes on a à faire. S’agit-il de cafards, de punaises, de puces, de mouches, de moustiques, de cloportes, de poissons d’argents, de fourmis etc…? Pratiquement chaque insecte est éliminé avec des produits différents, et le prix des produits diffère. La méthode d’extermination diffère aussi. Doit-on utiliser une combinaison de protection, des gants de protection, et un masque A2 B2 P3 ? Faut-il utiliser des attractifs, des répulsifs, des gels? Doit-on pulvériser, nébuliser ou gazer? Y a-t-il des enfants en bas âges ou même des nouveaux nés dans les locaux à traiter ?
Si c’est le cas, il faudra trouver une combinaison de produits soft, mais quand même efficaces, tout en tenant compte que les enfants sont plus sensibles. Y a-t-il des animaux? Ceux-ci ont-ils été traités, s’il s’agit d’infestation de puces? Pourront-ils être mis en quarantaine le temps du traitement? La réponse à ces questions influera sur le prix de la désinsectisation.
Prix désinfection:
Le prix variera en fonction de plusieurs paramètres. Par exemple en désinfection, la quantité d’excréments et d’urine laissée dans une cave sera fonction de la quantité de rats, et si les rats étaient nombreux, le nettoyage et la désinfection sera conséquente et donc influera sur le prix. Si l’on doit désinfecter un appartement où il y a des cafards, quel est l’ampleur de l’infestation? Les cafards ont-ils été jusque dans les armoires de cuisine, se sont-ils cantonnés aux toilettes, y en a-t-il dans les chambres? Sachant que les cafards laissent des œufs et des excréments derrière eux sur toutes sortes de surfaces, le prix variera aussi en fonction du niveau de saleté laissé par ces insectes. Doit-on nettoyer, désinfecter ou aussi désodoriser? La réponse à ces différentes questions et à bien d’autres influencera le prix.
En Belgique et à Bruxelles, qui doit payer la dératisation, quand il y a un problème de rats ou de souris dans une habitation? Pour un problème de désinsectisation de cafards, puces ou punaises qui payera? Est-ce le locataire ou le propriétaire?
La réponse à cette question n’est pas évidente et fera appel dans la plupart des cas à une entente cordiale devant être trouvée entre propriétaire et locataire. Effectivement, imaginons qu’une personne emménage dans un immeuble et découvre pratiquement le jour même, que celui-ci est infesté de rats. Après renseignements auprès des autres locataires, ceux-ci lui confirme qu’ils ont même vu un rat se promener dans les escaliers aux étages. Il appartient évidemment dans ce cas de figure au propriétaire de faire le nécessaire pour qu’il n’y ai plus de rats à brève échéance dans la maison qu’il loue, soit en dératisant lui-même, soit en appelant le service communal, soit en appelant un dératiseur professionnel.
C’est le propriétaire qui devra supporter le coût de la dératisation, car il ne peut pas louer un bien jugé insalubre. Dans ce cas de figure, il sera facile de prouver que les rats étaient présents avant l’emménagement de la personne, surtout si tous les locataires s’assemblent pour expliquer la situation au propriétaire.
Qui est responsable d’un problème d’insecte ? Le locataire ou le propriétaire ?
Si maintenant, il s’agit d’une infestation de puces, punaises ou cafards, il faudra prouver que ces insectes étaient présents avant votre emménagement, c’est la raison pour laquelle vous devez directement signaler par lettre recommandée, ces problèmes au propriétaire.
Effectivement vous ne pourrez pas être tenu pour responsable en tant que locataire d’une infestation de punaises, puces ou cafards, surtout s’il y en a dans tous les coins. Le degré d’infestation et son développement prouvera à lui seul, que ces insectes étaient présents bien avant votre venue.
Par contre, si vous débarquez avec un chat ou un chien dans votre nouvel appartement, et que quelque temps après vous constatiez que vous avez des puces, il est fort probable que c’est votre animal de compagnie qui en est la cause. Si vous essayez de mettre la faute sur le dos de votre propriétaire en lui disant qu’il y a des puces dans son appartement, il vous rétorquera immanquablement avec raison d’ailleurs, que l’ancien locataire ne s’est jamais plaint de présence de puces, et donc qu’il n’interviendra pas financièrement dans la désinsectisation.
Prix dératisation, désinfection, désinsectisation: Responsabilités et loi Belge
En règle générale le locataire doit s’occuper de son appartement en bon père de famille, et le propriétaire doit louer son bien salubre. Il faudra bien souvent pouvoir prouver de part et d’autre d’où viennent les problèmes et qui en est responsable; c’est pourquoi établir une règle stricte et générale est illusoire. La loi belge protège aussi bien le locataire que le propriétaire, et si propriétaire et locataire n’arrivent pas à un accord à l’amiable, c’est la justice qui tranchera.